SENEGAL-PRESSE-REVUE -24-06-2024

Les quotidiens couvrent une variété de sujets, notamment la décision des meuniers d’arrêter provisoirement la production de farine, en réaction à la baisse des prix des denrées alimentaires.

• Le Quotidien rapporte que l’Association des meuniers et industriels du Sénégal (AMIS) n’approuve pas la réduction du prix de la baguette de pain décidée par le nouveau régime, et annonce un arrêt de la production pour marquer son désaccord.
• L’As explique que cet arrêt collectif de production vise à ralentir les pertes financières quotidiennes des meuniers.
• Walfquotidien souligne qu’on se dirige vers des journées sans pain, car les meuniers estiment que la baisse des prix enfreindrait la loi interdisant la vente à perte.
• Tribune constate un bras de fer entre les meuniers et le Premier ministre Ousmane Sonko, qui pousse pour la réduction des prix des denrées de première nécessité.
• L’info rapporte que les meuniers refusent de baisser le prix de la farine, arguant qu’ils ne peuvent risquer toute la filière.
• Bès Bi Le Jour note que la décision des meuniers est motivée par la hausse continue des coûts du blé et le manque de clarté sur les compensations financières.
• Les Echos appellent à un dialogue urgent avec les autorités, les meuniers ayant été pris de court par cette baisse imposée sans consultation préalable.
• L’Observateur avertit que, au lieu de la baisse des prix, une pénurie de pain menace les consommateurs sénégalais.
• Source A aborde la stratégie gouvernementale pour appliquer les nouveaux prix des denrées, incluant une série de mesures allant du recrutement de volontaires à la contribution des forces de l’ordre et des chefs locaux.

Sur un autre registre, Kritik’ parle de la reddition des comptes, prévoyant des moments difficiles pour les autorités accusées de détournement de fonds publics, avec de potentielles poursuites judiciaires.

Enfin, Le Soleil annonce que la commercialisation du pétrole du champ Sangomar débutera début juillet, avec une production annuelle prévue de 11,7 millions de barils de pétrole brut pour 2024, dont une partie destinée au marché domestique.